Le cancer de la thyroïde est se présente comme une maladie qui affecte la glande thyroïde, un organe situé dans le cou et responsable de la production d’hormones thyroïdiennes. Pour mieux prendre en charge le patient touché, il faut comprendre le processus de diagnostic et d’évolution de cette maladie. En effet, cela favorise la prise de décisions éclairées et une meilleure gestion de cette affection. Zoom dans cet article sur les diagnostics de ce cancer.
Les symptômes les plus courants
Le cancer de la thyroïde affecte le bien-être d’une personne en s’attaquant à la glande thyroïde. Elle se manifeste sous forme d’un nodule, généralement découvert grâce à la palpation du cou ou pendant des examens d’imagerie médicale. Au premier stade de la maladie, le nodule est généralement indolore et ne cause pas de gêne. Dans de rares cas, il peut entraîner une modification de la voix, qui devient rauque. De même, il peut entraîner des allergies respiratoires et être à l’origine de l’apparition d’un goitre.
En outre, les cancers papillaires ont tendance à se propager facilement aux ganglions lymphatiques. Toutefois, il est rare qu’ils entraînent la formation de métastases. Quant aux cancers folliculaires, ils ont principalement tendance à se répandre aux os et aux poumons, formant des métastases.
L’évaluation clinique comme diagnostic
Le diagnostic de ce cancer commence généralement par une évaluation clinique approfondie par un médecin. Ce dernier peut effectuer un examen physique pour rechercher la présence de nodules thyroïdiens qui sont des masses anormales dans la glande thyroïde. Des antécédents médicaux complets seront également recueillis, y compris :
- Les symptômes du patient ;
- Les antécédents familiaux de cancer de la thyroïde ;
- D’autres facteurs de risque.
Des analyses biologiques réalisées par prise de sang
Des analyses à travers la prise de sang peuvent aussi être réalisées pour évaluer les niveaux d’hormones thyroïdiennes dans le sang. Ces analyses prennent en compte l’évaluation du niveau de thyroxine (T4) et de thyrotrophine (TSH). Un taux anormalement élevé de TSH peut être un signe de ce cancer.
Toutefois, d’autres facteurs médicaux peuvent également causer des niveaux élevés de TSH. L’analyse sanguine peut, par ailleurs, être utilisée pour détecter la présence d’anticorps dirigés contre la thyroïde, ce qui peut indiquer une inflammation de la glande thyroïde ou d’autres problèmes de santé.
Si la prise de sang favorise la détection du mal, le professionnel de la santé peut prescrire une analyse sanguine de la calcitonine. Il s’agit d’une hormone impliquée dans le métabolisme du phosphore et du calcium. Dans le jargon de la médecine, on l’appelle encore bilan phosphocalcique. Enfin, les analyses sanguines s’avèrent très utiles pour évaluer les éventuels impacts de la maladie sur le fonctionnement de l’organisme.
L’imagerie médicale comme diagnostic
L’imagerie médicale, comme l’échographie, la scintigraphie thyroïdienne et la tomodensitométrie (CT), peut être utilisée pour diagnostiquer le cancer de la thyroïde. Elle permet d’évaluer la taille, la forme et la structure des nodules thyroïdiens. De plus, elle peut être utilisée pour déterminer si le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, comme les ganglions lymphatiques ou d’autres organes.
La biopsie de la thyroïde
La biopsie de la thyroïde est généralement nécessaire pour confirmer le diagnostic de cancer de la thyroïde. Elle peut être réalisée à l’aide d’une aiguille fine pour prélever un échantillon de tissu thyroïdien. Ce tissu sera ensuite examiné au microscope pour rechercher la présence de cellules cancéreuses. Il faut souligner que cet examen peut être réalisé sous guidance échographique pour assurer une précision maximale.